Les éditions ALTERNATIVES m'ont fait l'honneur de m'envoyer leur dernière parution La cosméto' au naturel de Laurence Dupaquier.
C'est donc par ce livre que je vais inaugurer ma nouvelle rubrique Bibliographie.
Tout d'abord, je tiens à dire que j'aime beaucoup cet éditeur qui propose une collection intéressante de petits livres axés sur l'écologie pratique (type Peindre et décorer au naturel). Mais, autant être claire dès le départ, ma critique sur cet ouvrage ne sera pas que positive...
Les plus :
- un format poche imprimé tout en papier recyclé
- un visuel agréable avec beaucoup de photos
- des ingrédients accessibles avec des recettes simples sans être "de grand-mère" (ici réside à mon sens le vrai point positif du livre)
- une large gamme de recettes
- un prix raisonnable (13,5€)
Le (gros) point négatif : un vrai manque de rigueur scientifique.
Quelques exemples :
- l'auteur indique "Les produits qui contiennent une phase aqueuse (...) et qui induisent l'utilisation d'un conservateur peuvent être conservés entre 3 et 4 mois." alors même qu'elle nous laisse libre de choisir nous-même notre conservateur. Or, si certains conservateurs garantissent sans soucis cette durée de conservation à température ambiante, d'autres (comme l'EPP par exemple) ne garantissent pas plus d'un mois de conservation et au frigo ! Le novice qui lira cette phrase et choisira l'EPP comme conservateur s'expose donc ainsi à une contamination importante de ses produits avec des risques de réaction cutanée...
- l'utilisation dans beaucoup de recettes d'HE d'agrumes (mandarine, orange, bergamote, citron) sans aucune précision concernant les risques de photosensibilisation... La seule précaution d'usage se trouve au début du livre : " Les huiles essentielles ne sont pas des produits anodins. Renseignez-vous valablement sur chacune d'elles avant de les utiliser. D'une manière générale on proscrit leur utilisation pour les femmes enceintes, les personnes malades et les enfants." Un peu léger au regard du risque de brulures lié à l'exposition au soleil après l'utilisation de ces HE...
- le fait que toutes les recettes fassent des poids qui ne permettent pas de deviner facilement le pourcentage respectif de chaque produit (ce qui me fait penser aussi que l'auteur ne passe pas par les pourcentages pour construire ses recettes). Je m'explique, aucune recette ne fait 50 ou 100g mais plutôt 34,1g ; 54g ; 42g... Or l'auteur nous demande de calculer nous-même la quantité de conservateur à ajouter sans nous expliquer comment faire ce calcul. Même en connaissant le % de conservateur à utiliser, pour être sûr de bien le doser, il faut donc partir dans des calculs souvent trop complexes pour le débutant. Or un conservateur mal dosé cela peut être dangereux.
- les dosages d'HE sont tous indiqués en gouttes or tous les codigouttes ne se valent pas, certains proposent 20 gouttes par millilitres, d'autres 40 gouttes ! Là encore c'est la porte ouverte aux erreurs de dosage que de ne pas avoir précisé soit le type de codigouttes utilisé, soit le poids de l'HE...
Bref un livre qui semble au départ idéal pour le débutant qui ne veut pas investir dans une gamme trop large de produits et se faire une idée des possibilités offertes par la cosmétique maison. Mais aussi un livre avec un vrai manque de rigueur scientifique pouvant conduire à des erreurs de dosage, des réactions de photosensibilisation...
Du coup je ne sais pas trop à qui peut s'adresser ce livre si ce n'est à un débutant en cosmétique maison qui possèderait par ailleurs suffisamment de notions d'aromathérapie et de chimie pour éviter de tomber dans les écueils du livre... Ce qui restreint le public possible !
Désolée envers les éditions alternatives pour cette critique peu élogieuse d'un livre qu'ils m'ont pourtant très gentiment offert...
C'est donc par ce livre que je vais inaugurer ma nouvelle rubrique Bibliographie.
Tout d'abord, je tiens à dire que j'aime beaucoup cet éditeur qui propose une collection intéressante de petits livres axés sur l'écologie pratique (type Peindre et décorer au naturel). Mais, autant être claire dès le départ, ma critique sur cet ouvrage ne sera pas que positive...
Les plus :
- un format poche imprimé tout en papier recyclé
- un visuel agréable avec beaucoup de photos
- des ingrédients accessibles avec des recettes simples sans être "de grand-mère" (ici réside à mon sens le vrai point positif du livre)
- une large gamme de recettes
- un prix raisonnable (13,5€)
Le (gros) point négatif : un vrai manque de rigueur scientifique.
Quelques exemples :
- l'auteur indique "Les produits qui contiennent une phase aqueuse (...) et qui induisent l'utilisation d'un conservateur peuvent être conservés entre 3 et 4 mois." alors même qu'elle nous laisse libre de choisir nous-même notre conservateur. Or, si certains conservateurs garantissent sans soucis cette durée de conservation à température ambiante, d'autres (comme l'EPP par exemple) ne garantissent pas plus d'un mois de conservation et au frigo ! Le novice qui lira cette phrase et choisira l'EPP comme conservateur s'expose donc ainsi à une contamination importante de ses produits avec des risques de réaction cutanée...
- l'utilisation dans beaucoup de recettes d'HE d'agrumes (mandarine, orange, bergamote, citron) sans aucune précision concernant les risques de photosensibilisation... La seule précaution d'usage se trouve au début du livre : " Les huiles essentielles ne sont pas des produits anodins. Renseignez-vous valablement sur chacune d'elles avant de les utiliser. D'une manière générale on proscrit leur utilisation pour les femmes enceintes, les personnes malades et les enfants." Un peu léger au regard du risque de brulures lié à l'exposition au soleil après l'utilisation de ces HE...
- le fait que toutes les recettes fassent des poids qui ne permettent pas de deviner facilement le pourcentage respectif de chaque produit (ce qui me fait penser aussi que l'auteur ne passe pas par les pourcentages pour construire ses recettes). Je m'explique, aucune recette ne fait 50 ou 100g mais plutôt 34,1g ; 54g ; 42g... Or l'auteur nous demande de calculer nous-même la quantité de conservateur à ajouter sans nous expliquer comment faire ce calcul. Même en connaissant le % de conservateur à utiliser, pour être sûr de bien le doser, il faut donc partir dans des calculs souvent trop complexes pour le débutant. Or un conservateur mal dosé cela peut être dangereux.
- les dosages d'HE sont tous indiqués en gouttes or tous les codigouttes ne se valent pas, certains proposent 20 gouttes par millilitres, d'autres 40 gouttes ! Là encore c'est la porte ouverte aux erreurs de dosage que de ne pas avoir précisé soit le type de codigouttes utilisé, soit le poids de l'HE...
Bref un livre qui semble au départ idéal pour le débutant qui ne veut pas investir dans une gamme trop large de produits et se faire une idée des possibilités offertes par la cosmétique maison. Mais aussi un livre avec un vrai manque de rigueur scientifique pouvant conduire à des erreurs de dosage, des réactions de photosensibilisation...
Du coup je ne sais pas trop à qui peut s'adresser ce livre si ce n'est à un débutant en cosmétique maison qui possèderait par ailleurs suffisamment de notions d'aromathérapie et de chimie pour éviter de tomber dans les écueils du livre... Ce qui restreint le public possible !
Désolée envers les éditions alternatives pour cette critique peu élogieuse d'un livre qu'ils m'ont pourtant très gentiment offert...
Bonjour
RépondreSupprimerEn tant qu'auteur de cet ouvrage, je vais me permettre de réagir :
1. Le conservateur préconisé (page 106) est le Geogard. Je ne considère en aucun cas que l'EPP comme un conservateur valable. Je n'en parle même pas dans mon ouvrage et je n'ai jamais recommandé ce conservateur dans aucune recette en plus de 3 ans.
2. Aucune HE d'agrume n'est employée pour le soin du visage. Dans le peu de cas où elles sont utilisées dans des soins qui ne se rincent pas, le dosage est si faible qu'il ne comporte pas de risques de photo-sensibilisaton. Je vous laisse le soin de vous renseigner sur les seuils tolérés en la matière.
3. Concernant le dosage, il est plus facile de s'adresser à des débutants en terme de poids que de leur parler pourcentage. Les habituées de la cosméto transposeront facilement les quantités en pourcentage.
Voilà !
Laurence Dupaquier
http://recettes-cosmetiques.macosmetoperso.com/
1. Pourquoi dans ce cas ne pas avoir indiqué "géogard" et non "conservateur" dans vos recettes ? Cela aurait évité tout quiproquo.
RépondreSupprimer2. Autant pour moi. Mais reste la question de la taille de vos gouttes ?
3. Bien d'accord mais pourquoi ne pas être allée au bout de cette logique et avoir calculé vous-même les quantités de conservateur nécessaire (afin d'éviter un calcul passant nécessairement par le %)?
Je suis sincèrement désolée de ma critique peu positive, d'autant que je trouve l'idée de départ du livre vraiment bonne. Mais, pour moi, on touche ici à la chimie et la rigueur est indispensable même quand on veut faire un ouvrage simple d'accès.
Sans rancune j'espère.
Simplement pour ne pas créer de confusion car si je préconise le Geogard, je sais que certaines utilisent par exemple de l'alcool benzylique couplé au sorbate de potassium. Donc, pour ne pas créer de confusion, les dosages n'étant pas les mêmes, j'ai préféré indiquer "conservateur". C'est d'ailleurs ainsi que je procède depuis longtemps pour les recettes que je publie quotidiennement...
RépondreSupprimerJe ne pense pas que préconiser l'EPP comme conservateur dans vos recettes fasse de vous un exemple de souci de sécurité en terme de barrière bactériologique...
Mais, peu importe, je pense que vous réagissez sur des points de détails pourtant fort bien expliqués dans mon livre et qu'il s'agit plutôt d'une sorte de règlement de compte personnel.
Je suppose que vous ne publierez pas ce message...
Cordialement
Laurence Dupaquier
Si, je le publie... Tout simplement car je ne vois pas en quoi il puisse y avoir entre nous (qui ne nous connaissons pas) un quelconque règlement de compte personnel...
RépondreSupprimerJ'ai simplement exprimé mon ressenti à la lecture de cet ouvrage.
Et non je ne préconise certainement pas l'EPP comme conservateur !
Bonjour
RépondreSupprimerAlors moi je vais réagir en indiquant que j'ai débuté avec les recettes de Laurence il y a plus d'un an....et que je n'ai jamais eu aucun problème....les débutantes ont tout de même un cerveau!!.quand je choisi un conservateur je lis son dosage et je me sers du calculette pour l'ajuster à une recette !!
Au moins ça vous aura fait un peu de pub ;)
RépondreSupprimerIdem je fait les recettes de Laurence depuis plus d'un an et j ai jamais eu de souci je pense qu elle sait de quoi elle parle ayant une boutique de matière première , les manipulant quotidiennement , et publiant des recettes tout les jours depuis X temps sur FB et son blog et c'est son deuxième livre donc bon! Suivant le conservateur que j 'utilise je regarde la fiche produit et je le dose en conséquence et j ai fais ceci des le début, j étais débutante et pas neuneu non plus! !
RépondreSupprimerTout comme Flo, je rajouterais qu'il me parait juste de responsabiliser les tambouilleuses d'aller chercher lire , regarder ; il me semble que lors de la fabrication de savon à la soude, on ne donne pas le pourcentage ....pour moi, la démarche est identique ici ;
RépondreSupprimerLaurence, j'apprécie bcp ton livre , les photos et la clarté des écrits ...il m'aurait bien dépanner lors de mes débuts , merci beaucoup pour ce travail
Merci Alice pour votre analyse détaillée et argumentée sur cet ouvrage.
RépondreSupprimerSachez que je respecte votre point de vue scientifique : votre cursus universitaire étant bien étoffé à ce niveau.
La sécurité n'est pas un "point de détail" pour vous et vous n'hésitez pas à le signaler : bravo !
Bonne continuation pour vos ateliers.
Voilà au moins qui devrait la rassurer.
RépondreSupprimerMais je le répète, il n'y aucune attaque personnelle, j'ai aussi noté les points positifs de l'ouvrage et je ne remets en aucun cas en cause ce qu'elle a pu écrire par ailleurs ; simplement sur cet ouvrage je note un manque de rigueur.
J'ai vu trop de gens (on en croise tous les jours sur les fora !) faire des bêtises en suivant des recettes faute de précision évidente à l'auteur pour ne pas réagir devant les risques. Mais je n'ai jamais dit que les recettes étaient dangereuses, simplement qu'elle pouvait le devenir à cause d'un manque de précision (taille du codigouttes, pas d'explication claire concernant l'ajout du conservateur et le type de celui-ci...).
Peut-être suis-je trop rigoureuse mais je pense qu'il vaut mieux prévenir que guérir... et qu'on se doit dès lors que l'on publie à un maximum de rigueur car effectivement dès lors que c'est dans un livre pour la majorité d'entre nous c'est forcément sûr, certifié, vérifié... bref à suivre les yeux fermés.
je suis bien d'accord avec christele! je ne connais aucunes tambouilleuses qui se soit lancé dans les cosmetiques maison du jour au lendemain!!! c'est en general apres beaucoup de recherche et un minimum de savoir ou epaulé par quelqun que l'on se lance!pour ma part laurence est une pro et bien sur sa exite les jalousies...
RépondreSupprimerje pense que cela rassure certains de voir des chiffres , pourcentages et autres , ok
RépondreSupprimerseulement, trop assister les personnes n'est pas plus sûre non plus ....chacun doit se responsabiliser et aller au delà du livre qui éveille la curiosité
Aucune jalousie de ma part, mon activité fonctionnant très bien ! En plus c'est vraiment un sentiment que je n'éprouve pas et même que je ne comprends pas...
RépondreSupprimerComme quoi dans notre société aujourd'hui on ne peut plus dire ce qu'on pense sans que cela soit interprété...
Dommage car sincèrement, c'était de ma part une critique constructive.
Ceux qui m'appelle régulièrement pour me demander des conseils pour se lancer dans l'encadrement d'ateliers savent qu'ils sont toujours bien accueillis et conseillés où qu'ils résident en France car je suis convaincue qu'il y a de la place pour tous...
Ma foi, que chacun lise et se fasse sa propre opinion. C'est la mienne, je la maintiens même si elle dérange.
trop mort de rire alors ma belle Alice on fait sa jalouse
RépondreSupprimermais de qui se moque t'on
je pense qu'avec ton bac+4 scientifique tu as des armes bien plus éloquentes qu'un livre
livre que tous le monde peut faire publier a partir du moment ou l'on a le pognon et les recettes et ce n'est pas parce que l'on publie un livre que l'on a la science infuse
pour en revenir aux critiques du livre je suis sur qu' Alice ne l'a fait que de manière constructive, la jalousie ne fait pas partie de son crédo
pour en revenir aux recettes faites en gramme ou pourcentage sont bien plus parlantes et bien plus faciles a refaire lorsqu'elles sont faites de cette manière
les recettes faites en gouttes, en ml, font fuire la majorité des cosméteuses car ces recettes ne reflètent pas la réalité de la crème finie
Je trouve que tu fais bien de souligner un manque de rigueur si c'est ton sentiment en tant que chimiste et formatrice en cosmétiques maison.
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison sur les codigouttes : ce n'est pas une unité de mesure standard, loin de là.
Je m'en suis bien rendue compte entre ceux d'Az et ceux de ma pharma.
Et avec les dosages d'HE, la précision est de mise.
Il ne faut pas oublier non plus que ce genre de livre peut très bien être offert à une novice par une copine voulant faire plaisir, sans garantie que la novice va passer des heures devant son ordinateur à compulser les foras et les sites marchands.
Moi, quand on m'offre un livre de cuisine, je suis la recette, je ne vais pas me documenter!
Pourquoi comparer ce domaine avec la cuisine ?
Parce que la vulgarisation de la cosmétique home made fait que les débutantes se lancent beaucoup plus librement et facilement que dans le passé.
De mon temps, ah ah, on compulsait énormément d'infos car elles étaient éparpillées.
Aujourd'hui, avec la vague des livres sur le sujet, c'est beaucoup plus accessible, et je le répète, dans ce cas, ce n'est pas la novice qui va à la cosméto mais la cosméto qui vient à la novice.
Voilà mon ressenti.
Pour finir, les commentaires me dérangent un peu, car je ne vois pas ce que vient faire la jalousie là-dedans ?
C'est bien mal te connaitre !
Et les demoiselles qui affirment qu'aucune cosméteuse ne se lance sans se documenter me font doucement sourire : allez sur les foras, vous lirez un nombre incalculable de bêtises comme : "ma crème ne prend pas, pourquoi ? Ah, il fallait faire chauffer les deux phases à la même t° ???!!!" ou encore : "ma crème a déphasé, il faut dire que j'ai mis l’émulsifiant au pif, vous croyez que cela joue ?" etc ......
Bonne soirée
Tout à fait ok avec toi cotés critiques : je braille assez lorsque je vois publier sur les blogs et forum les recettes pas en pourcentages. Et pourtant, je ne fais que m'en inspirer, puisque je crée moi-même toutes mes recettes. Les pauvres débutantes qui manquent de confiance en elles ou celles qui commenceront par les livres plutôt que par le net, je les plains. Et après on dit qu'il "y a plein de conneries sur le net, qu'on peut pas s'y fier, etc", je trouve ça pas très sérieux ! Et puis je ne sais pas construire des recettes sans pourcentages, comment font-elles ?
RépondreSupprimerEt pour les conservateurs, ça craint encore plus vu les risques. Tu devrais éditer ta critique sur le forum des Céphée et pas seulement sur ton blog : ça rendrait service à des gens, j'en suis certaine. Et un petit topo sur les durées de conservation selon les différents conservateurs, ça serait bien aussi !
Bonne soirée, et merci pour ces infos !
Coccinelle
Heureusement que la critique est encore libre...
RépondreSupprimerJ'apprécie qu'un ouvrage soit critiqué de façon constructive. Même si je ne suis pas d'accord sur certains points.
Les voix trop semblables me font fuir !
Merci
Quand Madame Dupaquier dit "au moins cela vous aura fait un peu de pub", je trouve cela très déplacé et .... amusant !
RépondreSupprimerOui oui, amusant, je vous explique :
Comment Alice se ferait-elle de la pub en publiant une critique sur un livre, je le rappelle, OFFERT PAR l'EDITEUR en personne ?
Ce dernier cherche plutôt à en faire à Madame Dupaquier en DONNANT son livre à une bloggeuse reconnue pour qu'elle en parle !
Et oui Madame, il n'y a pas que vous qui jongliez avec les arcanes du marketing et qui maîtrisiez ce sujet.
D'où mon amusement en lisant votre commentaire !!!
De surcroît, il est tout autant amusant de constater la vitesse à laquelle le "fan-club" de Madame Dupaquier est intervenu.
J'ose : c'est même troublant !
Allez, vendez votre livre, Madame, mais ne nous prenez pas pour des buses !
Lydia
PS : J'attends toujours, comme les autres je le suppose, votre explication sur le comptage des gouttes, vu que d'un fournisseur à l'autre, leur volume est différent.
J'ai bien constaté que vous aviez éludé la question dans vos précédents messages, mais que voulez-vous, vous aimez jouer et il se trouve que moi aussi !
J'avoue être choquée de la tournure que prennent les choses ici.
RépondreSupprimerDe remarques sur le conservateur, les HE et la présentation de mes recettes en grammes, on présente peu à peu les choses comme l'idée que ce livre est du grand n'importe quoi...
Je persiste à dire que tous les éléments ont été détaillés dans mon livre et que mes recettes sont accessibles, testées et déjà reproduites par un grand nombre de personnes.
Je ne pense pas être connue comme quelqu'un qui publie tout et n'importe quoi et je suis vraiment désolée de lire des avis de personnes qui n'ont pas eu le livre entre les mains...
Laurence Dupaquier
je trouve qu'il y a des incoherences dans vos commentaires! d'un coté vous soulignez le manque de documentations des nouvelles tambouilleuses et de l'autre vous reprochez a l'auteur du livre de ne pas avoir "maché" le travail pour les conservateurs???et bien justement sa obligera les nouvelles a se documenter!!!et a ne pas faire les erreurs cité plus haut!!!
RépondreSupprimersi sa aide les debutantes a se responsabiliser c'est tres bien ...certainement mieux que de suivre des recettes sans avoir a reflechir et sans savoir de quoi elles "parlent"
Ayant commencé à fabriquer mes cosmétiques il y a environ un an, je peux dire que je n'aurais pas envisager commencer sans un minimum de rigueur....et le dosage est à mon sens un point essentiel. Des pourcentages et des grammes sont beaucoup plus parlant que des ml et des gouttes. Cela reste mathématique et de ce fait plus clair.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec Béatrice, bon nombre de personnes se lance sans avoir aucune connaissance et sans en rechercher......cosmétique home made.....c'est tendance.....il n'y a qu'à voir toutes les émissions de télé qui en parlent et ce n'est pas parce qu'un livre traite du sujet que celui-ci est forcément parfait.
Je ne connais pas personnellement Alice, mais sa critique est à mon sens constructive....et elle est encore libre de donner son opinion. Par contre la réaction le Laurence est assez disproportionnée....pourquoi tout de suite arguer la jalousie plutôt que prendre les remarques de manière constructive. Il n'y a pas de compétition et de la place pour tout le monde.
Bonne journée
Pour clore (car je ne poursuivrai pas cette discussion fortement orientée), je précise que je ne propose pas de recettes en ml.
RépondreSupprimerQuant au comptage des gouttes, qu'elles soient petites ou grosses (géantes n'existe pas je pense...), mes dosages sont suffisamment faibles pour être sans conséquences.
J'ai par ailleurs attiré l'attention sur les huiles essentielles et les précautions à prendre à ce sujet, y compris en orientant, en fin d'ouvrage, les lecteurs vers des sources d'information complémentaires.
Je crois qu'il y a, au delà de mon livre, le fait que je sois fournisseur de matières premières et que ceci s'oppose à certaines qui défendent bec et ongles d'autres fournisseurs.
Le service de presse de Gallimard fait son travail en envoyant l'ouvrage à des médias. Jusqu'ici, les réactions, tant dans le monde de la cosmétique maison que des médias, sont plutôt positives.
En ce qui concerne les réactions, elles sont arrivées à la suite de la publication du lien vers cet article sur mon mur facebook, réactions qui sont assez opposées à ce qui m'est reproché ici car mes recettes sont suivies quotidiennement par plus de 2000 personnes (et reproduites sans difficultés) et ce depuis plusieurs années. Je ne suis pas novice en la matière et j'ai pris toutes les précautions de mise en garde possibles dans cet ouvrage.
Ne croyez pas que je n'accepte pas la critique. Au contraire, je l'entends et j'en prends note mais on ne peut pas, à partir des remarques qui m'ont été faites, considérer que ce livre est nul, d'autant que certaines personnes qui s'expriment ici ne l'ont pas eu entre les mains.
Laurence Dupaquier
Réponse à Laurence :
RépondreSupprimerPersonnellement, n'ai jamais dit que votre livre était nul, loin de là, je soulignais juste que le manque de rigueur évoqué par Alice me dérangeait fortement car on ne sait pas comment va l'utiliser une cosméteuse novice dans le cadre d'un cadeau.
Si je l'offre demain à ma nièce de 13 ans, il est clair que je vais l'encourager à se documenter, je vais même l'accompagner dans les recettes, mais si c'est sa grand-mère qui le lui donne, elle ne va pas la pousser à le faire.
Vous comprenez ?
Et là, le mâchage d'information dont parle Anonyme me semblerait judicieux dans un ouvrage accessible à tous. (CF la vulgarisation que j'évoquais hier)
Et sachez que je ne vous attaquais pas personnellement, tout d'abord parce que je connais le volume de recettes que vous publiez sur le net et je sais que vous n'êtes pas une débutante sortie de nulle part qui décide un beau matin de faire un livre.
D'ailleurs, je consulte régulièrement vos recettes du net :)
Ensuite, parce que sauf erreur, vous n'êtes plus la gérante de la société que vous avez créée et donc, pour moi, vous n'êtes plus un fournisseur mais une créatrice (recettes et livres).
Et je ne comprends toujours pas l'argument de la jalousie ?
Enfin ... rien de grave dans tout cela au fond.
Alice donne son avis, Laurence défend son livre, quelques une s'emportent dans leurs commentaires mais le soleil brillera toujours demain !
Bonne journée à toutes.
Pour ma part, et en suivant d'autres recettes d'un fournisseur concurrent, j'aime utiliser les pourcentages car ça se traduit en grammes et je trouve cela plus facile de travailler avec une balance. La seule différence est pour les HE mais elle viennent de ce fournisseur donc je peux utiliser leur dosage en ml. Je peux aussi les peser. C'est l'idéal.
RépondreSupprimerSinon, je n'ai pas trouvé la critique méchante et jalouse. Au contraire, je l'ai trouvé objective, détaillée et argumentée. On sait à quoi s'en tenir et pourquoi ou pourquoi pas acheter ce livre. Il y a autant de positif que de négatif.
Je viebns de lierre le 1er commentaire.
RépondreSupprimerNon, il n'est pas du tout facile de raisonner en terme de poids lorsqu'on débute; J'ai toujours fait mes recettes moi-même, en étudiant celles d'AZ. A l'époque, je ne savais pas qu'il y avait des forum. Il m'aurait été bien difficile de créer mes recettes sans cette notion de pourcentages, je trouve que ces calculs rassurent au contraire. Apprendre les calculs en pourcentage, c'est la rigueur minimum pour ne pas faire d'erreur.
En ce qui concerne les conservateurs, on sait que les gens peuvent acheter leur ingrédients un peu partout, il aurait donc été utile d'y consacrer un chapitre juste pour leur information et leur sécurité.
Enfin, il n'est pas si compliqué de signaler quelles sont les HE photosensiblisantes. Mieux vaut prévenir que guérir !
Je lierai les autres comm. plus tard, car je dois partir.
Ceci dit, je n'ai rien contre personne, y compris les différents fournisseurs.
Coccinelle
ma petite alice, je trouve ton poste bien constructif et malgré les com de certaines personnes qui partent en vrillent trop facilement, je trouve les echangent très constructif.... partir d'une critique de livre pour arriver à un debat c'est super!!!
RépondreSupprimermilles bisous